Destination : 19 , De la suite dans les idées


Petite suite en ut

Do.

Dominique surnommé Do s'en allait toujours chantant (c'est du moins ce qu

assurait, en son temps, Soeur Sourire); jusqu'au jour où il rencontra Ré .

Ré, s'émue de le voir ainsi parcourir le monde poursuivant sa quête et non

point sa Keth car Do était moine ce qui en principe vous promet au célibat !



-" Viens dit Ré à Do, Mi n'est pas là et mes pieds sont chauds !"

Ainsi Do suivit Ré au lit. Ce qui mit Mi, hors de lui.



Ré.

Ré. ou Régine pour l'Etat civile était une nonne de seconde zone, une soeur

converse ; (et non qu'on renverse!)

Une soeur converse c'est une sorte de cendrillon sans dot qui bosse pour le

roi de Prusse et l'amour de Dieu.

Ce qui ne la changeait pas beaucoup car avant de rencontrer Do elle

travaillait pour Mi.



Mi.

Michel, si vous préféré, était un demi-sel , un gagne petit de la débauche,

un raté du bitume, un souteneur à la mie de pain.

Il n'avait pas su garder sa Régine et ne s'en remettait pas. Pensez, la

frangine avait épousé Dieu ! "- C'était son Karma !" disait-il en serrant

ses poings qu'il espérait un jour ficher sur le nez de Do, mais Mi, dans le

milieu passait pour un fat!



Fa.

Fa ou plutôt Fafa. Ha ça, c'était quelqu'un ! Fatimzahra était née dans le

Nord.

(Mais non, pas de l'Afrique, le grand Nord, le Nord au nord de celui que

chante André Dufour, vous savez ! :

"Dins l'Nord y a pas qu'des corons" )

Fatimzahra était suédoise et elle s'enflammait bien inutilement pour Do le

défroqué par Ré et à qui Mi devait filer un pain histoire de le remettre à

Sol.



Sol.

C'était Solon, dit aussi Sol selon que l'on était intime ou non avec le

carabin combinard :Solon du Bourg de Vincence. Malgré sa particule et son

patronyme à rallonge qui le rendait prétentieux comme une barrique en chêne

n'était pas noble pour un sol.

Il réparait, sans se poser de questions et contre espèces sonnantes, toutes

sortes de membres, et pansait toutes espèces des mecs endommagées par ce

fada de Mi.

Solon appliquait la citation d'un illustre homonyme né bien avant nous,

(vers 640 avant J.C.) :

Ce solon là disait " - Quoi que tu saches consens à te taire ! "

Ce que ce Solon ci faisait très bien…



Vous êtes toujours là ?



Alors là, vous m'épatez ! Si, si !

Mado