Destination : 368 , Histoire de France et d'Ailleurs


C’est en regardant un très beau documentaire sur la bataille d’Alésia que m’est venue cette destination. Entre juillet et septembre de l’an 52 avant notre ère aura lieu la plus terrible bataille de l’antiquité. Au cours de celle-ci, les armées de Jules César viendront à bout des tribus gauloises rassemblées sous le commandement de Vercingétorix. Cinq siècles d’une nouvelle civilisation, celle des gallo-romains façonneront peut-être la France plus que beaucoup d’autres périodes.
Cette bataille fut beaucoup plus complexe que je ne le pensais : après avoir attaqué les armées romaines, les tribus gauloises sont poursuivies par les légions jusqu’à l’oppidum d’Alésia. Là, les romains n’osent attaquer une place aussi forte. S’ensuit un siège de longues semaines, les romains construisant une enceinte fortifiée pour empêcher les gaulois de fuir. Ces derniers font alors appel à toutes les tribus gauloises alentour pour qu’elles envoient une armée de secours, afin d’en finir avec l’envahisseur romain.
Qui est piégé ? Les guerriers de Vercingétorix qui épuisent peu à peu leurs vivres ? Les légions romaines, qui craignant d’être prises en étau construisent une deuxième enceinte fortifiée pour se protéger de l’armée de secours gauloise ?
Il y aurait beaucoup à raconter, tout comme le fera César dans sa « guerre des Gaules » ou de nombreux historiens jusqu’à nos jours. Cette bataille rassembla plus de cent mille combattants, chiffre malheureux qui ne sera pas dépassé dans l’histoire avant les batailles napoléoniennes. Au cours de cette terrible bataille, les gaulois chasseront les habitants de l’oppidum, bouches à nourrir indésirables, sacrifiées. Ces derniers erreront dans le no man’s land entre l’oppidum et la première enceinte romaine.
Bref, la guerre semble faire partie de l’ADN humain et ce sont toujours les populations civiles qui paient le plus lourd tribut. Je crois que j’ai renoncé à comprendre pourquoi, y-a-t-il quelque chose à comprendre, d’ailleurs ?
Alors, il reste la littérature et la poésie : si on ne peut comprendre, peut-être peut-on conter, dire, raconter…
Je vous invite au cours de cette destination à utiliser des dates de l’Histoire (de France ou au-delà) pour écrire.

- 1ère piste : la petite histoire dans la grande. Choisissez une date importante et racontez une petite histoire qui se passa pendant l’événement. Par exemple, une rencontre amoureuse sur le chemin de la prise de la Bastille le 14 juillet 1789.

- 2ème piste : le décalage. Il peut être fécond de trouver une histoire à raconter en décalage, en opposition à la date choisie. Par exemple, j’imagine une histoire « macho » lors d’une grande date du féminisme ou encore une histoire d’amour entre un soldat allemand et une jeune fille juive en 1942… à vous de voir, ces choses-là existent aussi.

- 3ème piste : la nouvelle historique. C’est simple, mais demande un peu de documentation. Vous narrez un événement qu’il vous plaît, pioché dans l’Histoire connue ou moins connue. Une multitude de sites peuvent aider. C’est avec cette piste que vous pouvez vous glisser dans la peau d’un grand personnage, parvenu à la postérité.

- 4ème piste : l’histoire fictive. A vous d’inventer l’Histoire, créez un événement important, du passé ou du futur, donnez-lui toutes les caractéristiques d’un moment historique : précisions, dates, lieux, causes, personnages, conséquences…

Allez, pas d’histoires,
au travail !

JFP

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