Destination : 407 , L'étranger


La lecture du titre pourrait laisser croire à une destination sur les traces de Camus et de son roman « l’étranger ». A priori non, sauf si vous le souhaitez et que vous vous imposiez cette contrainte supplémentaire.
Pour cette destination, c’est assez simple, vous êtes invité dans un texte à y inclure des mots d’origine étrangère. C’est ce que j’appellerai le premier niveau de cette destination. Pour cette option, vous pouvez opérer de deux manières différentes. La première, à la façon d’un logo-rallye, vous choisissez cinq à six mots étrangers « qui vous plaisent », sans réfléchir, puis vous inventez votre texte. Seconde technique : vous avez votre texte, votre histoire en tête, il va falloir y caser des mots d’origine étrangère. J’ai un faible pour la première, plus dans l’esprit des ateliers d’écriture. Notez bien qu’il n’est pas de bon goût que de donner les définitions des termes employés : soit on les comprends grâce à l’histoire, aux dialogues, soit vous les laissez volontairement mystérieux.
Pour allonger cette destination et proposer une destination « hors piste » je propose ici un second niveau. L’étranger peut survenir autrement que par les éléments de la langue, et c’est ici que nous empruntons un itinéraire plus camusien. Je vous propose dans une histoire d’explorer la notion d’étranger soit de manière interne (dans la psychologie d’un personnage qui se pose des questions identitaires ou bien dans ses relations avec son environnement et ici étranger est synonyme de différent), soit de manière externe où un narrateur est confronté à un environnement complètement étranger : par la langue, la culture, les rapports humains, les habitudes, la nature…

L’étranger, une vraie destination « Ailleurs » !

Larguez les amarres !

JFP

lire les textes de la destination